Focus

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  • Workflows collaboratifs dans le Cloud

    La pandémie a massivement accéléré la demande en streaming vidéo, l’audience passant plus de temps à la maison. En France par exemple, le marché de la SVOD a connu une croissance de 43 % en 2020 (source : CNC-GFK), et la tendance est assez similaire dans la plupart des pays.

    Par conséquent, l'industrie broadcast et entertainment a dû faire face à un nouveau défi : produire plus de contenu, avec moins de ressources disponibles sur site, et adapter ce contenu à un public international.
    Cette situation a mis en évidence la nécessité de disposer d'outils permettant aux professionnels des médias de travailler ensemble, de manière efficace, pour continuer à préparer et à échanger des contenus avec des partenaires, livrer rapidement des programmes au public, etc.

    Et si la collaboration dans le cloud entre les productions, les post-productions, les diffuseurs, etc. était la solution pour gérer le contenu média rapidement et efficacement, quel que soit le lieu ? Sans oublier les enjeux écologiques, qui sont aujourd'hui primordiaux !

    DES OUTILS DIGITAUX, MAIS UNE BOUCLE TOUJOURS MANUELLE

    L'époque où les outils numériques et le cloud faisaient figure d'épouvantail dans le monde du broadcast est révolue. La crainte de voir les équipes dépossédées de leurs compétences par le cloud semble s'estomper, et les avantages et limites de ces nouveaux outils sont désormais assez clairement établis.

    Nous constatons que chaque entreprise utilise désormais le cloud mais comme un sous-produit de sa propre solution, et pas vraiment pour une collaboration complète.

    Le problème n'est donc plus vraiment dans l'utilisation du cloud, mais dans la capacité des différents acteurs impliqués dans la création et la validation des contenus à travailler ensemble. Les échanges de contenus pour les étapes de révision et de validation restent manuels, même avec l'utilisation d'outils numériques : emails multiples, envoi via des plateformes de transfert de fichiers, utilisation d'outils cloud collaboratifs pour le suivi des révisions (bureautique principalement), etc.
    Tous ces outils, aussi efficaces qu'ils puissent paraître, sont utilisés sans aucun lien entre eux, ce qui induit des étapes manuelles. Ces étapes restent complexes à orchestrer, chronophages, sources d'erreurs, problématiques en termes de sécurité des contenus, etc.
    La notion de hub cloud unique, sécurisé et simple d'utilisation, réellement conçu pour les processus de diffusion, devient un véritable enjeu, afin de travailler de manière collaborative sur les contenus et de les livrer dans les délais impartis.

    CAS D’USAGE : PREPARATION DU CONTENU DE LA PRODUCTION A LA DIFFUSION

    Prenons un cas d'usage simple : la préparation de contenus multilingues destinés à être diffusés sur une plateforme linéaire ou VOD.

    De façon simplifiée, le processus implique généralement plusieurs acteurs, issus de sociétés différentes :
    - le détenteur des droits livre le programme au diffuseur qui l'a acheté ;
    - le broadcasteur vérifie que le programme répond aux normes et spécifications techniques requises, par le biais d'une étape de contrôle qualité ;
    - le diffuseur confie ensuite le programme à une production ou à un laboratoire, afin d'ajouter les sous-titres ;
    - le labo fait appel à ses traducteurs, pour la plupart des indépendants, travaillant à distance, chacun dans une partie différente du monde, éventuellement sur des fuseaux horaires différents, et travaillant à leur propre rythme.

    Toutes ces étapes s’effectuent principalement sur des outils spécifiques à l'entreprise ; le contenu est échangé un grand nombre de fois par le biais d'outils uniques pour être revu, commenté, modifié, revu à nouveau, etc. jusqu'à la validation finale.

    Le laboratoire doit s'assurer du bon déroulement du projet, du respect du timing et de la qualité du travail fourni, avant de livrer le support final au diffuseur.

    Sur ce type de projet, les écueils sont nombreux : comment avoir une vision globale du travail des pigistes ? Comment faire travailler ensemble des acteurs de différentes sociétés, sans perte de temps ? Comment gérer les multiples versions des fichiers sans erreurs manuelles ? Comment maîtriser le budget et garantir les délais ? Enfin, la question du coût écologique de tous ces échanges doit être posée, à l'heure où l'éco-production est un véritable enjeu.

    Pour répondre à ces écueils, Videomenthe propose un workflow fluide et collaboratif via une plateforme SaaS dédiée à la gestion des workflows médias. L'idée est de proposer tous les outils nécessaires sur une plateforme unique, sur laquelle tous les partenaires peuvent travailler, avec des interfaces utilisateurs spécifiques. Il n'est pas nécessaire d'utiliser plusieurs logiciels différents - tout est fourni dans une interface cloud sécurisée, répondant aux besoins et aux spécifications de l'industrie du broadcast (et désormais aussi des entreprises). Le fournisseur de contenu et tous les partenaires impliqués dans le workflow global peuvent suivre et visualiser les différentes étapes du traitement du contenu.

    Le workflow est entièrement réalisé sur la plateforme :
    - En principe, le broadcasteur télécharge le fichier, lance une étape de contrôle technique selon le testplan souhaité - une étape gérée par l'équipe technique.
    - Ensuite, le fichier passe par un contrôle éditorial, géré cette fois par l'équipe éditoriale.
    - Si les vérifications techniques et éditoriales sont correctes, le fichier passe aux étapes de transcription et de traduction, gérées par le laboratoire de postproduction.
    - Les traducteurs ont accès au fichier avec des droits restreints, en fonction de la langue qu'ils doivent gérer.
    - Une fois qu'ils ont revu, corrigé et validé le fichier, la post-production peut valider ou demander une révision supplémentaire si nécessaire.
    - Une fois le workflow terminé, le diffuseur peut télécharger le contenu prêt à diffuser.

    Les avantages sont nombreux :
    - Une plateforme unique, pour éviter les allers-retours de contenus sur des outils externes.
    - Une préparation des contenus simplifiée, sécurisée et plus rapide
    - Une réduction de l'empreinte écologique de ces multiples échanges (numérique ne veut pas dire sans empreinte écologique !)
    - Un meilleur retour sur investissement

    CONCLUSION
    Le marché continue d'évoluer et de s'adapter, adoptant les technologies cloud pour faciliter la façon dont nous travaillons, de n'importe où, avec n'importe qui, quelle que soit la langue.
    Mais aujourd'hui, la réponse est loin de se résumer au cloud : multiplier les outils numériques n'est certainement pas la réponse ultime. La clé réside désormais dans la manière dont nous travaillons ensemble sur ces outils, afin d'accroître l'efficacité, la productivité et la rentabilité dans une attitude "green".
    Chez Videomenthe, nous travaillons sur cet axe de collaboration depuis plus de six ans, en proposant une plateforme de workflow média collaborative basée sur le cloud, Eolementhe©.
    Eolementhe© est fidèle à notre ADN : fluidité des workflows, facilité d'utilisation et travail collaboratif. Notre solution permet une réelle collaboration entre les différents acteurs, en capitalisant sur les possibilités offertes par les outils du cloud.





  • Des sous-titres sur mes podcasts ? Et pourquoi pas !

    Au mois de février 2021, les Français ont écouté ou téléchargé 93,6 millions de podcasts à travers le monde (source Mediametrie). L’audio digital est un média qui s’est fortement développé et qui mérite toute notre attention !

    Alors, qu’est-ce qui explique cet engouement autour des podcasts ?

    Si les auditeurs écoutent de plus en plus de podcasts, c’est parce qu’ils apprécient son format, facile à consommer. C’est un média qui accompagne l’auditeur dans sa vie quotidienne : voiture, transports en commun, sport, promenade, travail sur pc etc. De ce fait, le podcast représente un moyen simple et efficace d’atteindre une large audience : 81% des podcasts sont écoutés selon Médiamétrie et 9 personnes sur 10 poursuivent l’écoute d’un podcast après le premier épisode (source : Opinion Way ).

    En plus de son format pratique, ce type de média offre un contenu complètement différent de ce que l’on voit habituellement sur des vidéos ou des blogs.

    Le message véhiculé est plus humain et personnel, il permet de favoriser un climat de confiance entre l’audience et le créateur du podcast. Cette notion de proximité permet de proposer une vraie expérience d’écoute aux auditeurs.

    Grâce à la voix, ils ressentent les émotions et peuvent imaginer leurs propres images, comme dans un livre. Le message s’imprègne beaucoup facilement dans la mémoire : 74% des auditeurs se souviennent d’une marque citée dans un podcast, d’après l’étude Midroll 2018.

    Afin d’optimiser les moyens d’écoutes, les podcasts sont généralement présents sur plusieurs plateformes : SoundCloud, Deezer, Spotify, YouTube, les réseaux sociaux...

    Les réseaux sociaux sont un excellent moyen de faire connaître un podcast et d’élargir son audience. Les communautés sont souvent à la recherche de contenus éducatifs, pédagogiques et instructifs. L’audience souhaite obtenir une information qualitative rapidement et facilement. C’est pourquoi le podcast a gagné sa place sur les médias sociaux. Il informe de manière interactive sur différents sujets comme l’actualité dans le monde, les avis et retours clients, les paroles d’experts, les nouveautés en France, les témoignages etc.

    LaA TRANSCRIPTION POUR AUGMENTER LA PORTEE DES PODCASTS

    Cependant, il n’est pas évident de partager un contenu purement audio, quand les plateformes sont principalement visuelles. Sans compter que le format audio exclut de fait une audience importante, les sourds et malentendants, qui représentent 16% de la population française (source : https://www.surdi.info).

    Il faut alors transformer les podcasts en contenu visuel, plus spécifiquement en vidéo. C’est en effet le format plébiscité par les communautés

    Une fois votre podcast transformé en vidéo, il est important d’en assurer l’accessibilité pour toucher un public plus large.

    La meilleure solution ? La transcription de l’audio et l’ajout de sous-titres ! En plus de faciliter la consultation du podcast, les sous-titres vont améliorer le référencement naturel sur les moteurs de recherche et les plateformes vidéo, et donc la visibilité de vos podcasts grâce aux mots clés.

    Grâce à la transcription, il est ensuite facile de traduire les sous-titres en plusieurs langues, pour élargir encore la portée du podcast à l‘international.

    COMMENT AJOUTER DES SOUS-TITRES A VOTRE PODCAST VIDEO ?

    Notre solution de sous-titrage Eolementhe répond à 3 besoins : la transcription dans la langue du podcast, la traduction en 120 langues et l’incrustation des sous-titres.

    COMMENT CA MARCHE ?

    1/ Chargez votre podcast vidéo sur la plateforme eolementhe.com/cc

    2/ Choisissez la langue du podcast et éventuellement les langues de traduction souhaitées : la transcription et les traductions sont faites automatiquement

    3/ Corrigez et validez les textes générés

    4/ Vos podcasts vidéo avec sous-titres incrustés sont prêts, dans toutes les langues sélectionnées ! Et vous accédez également au fichier de sous-titres (format .srt)

    En bref, sous-titrer vos podcasts, vous avez tout à y gagner : plus de visibilité, une meilleure accessibilité et l’accès à une audience internationale !


  • Intelligence artificielle et vidéo : l’humain au cœur du process

    Je travaille dans le domaine de la vidéo professionnelle depuis une vingtaine d’années, et ce secteur est en profonde mutation. Dans ce domaine d’activité, l’arrivée de l’informatique dans les années 2000, puis du cloud en 2010, a modifié les schémas de fonctionnement traditionnels, tant au niveau technique qu’humain et commercial.

    En effet, les infrastructures à mettre en place font désormais appel à des profils techniques différents : les formations réseaux et informatique prédominent, les techniciens et exploitants vidéos « classiques » se sentent délaissés par leur hiérarchie. L’arrivée du cloud amplifie ce ressenti car il ajoute un sentiment de dépossession de ses compétences actuelles. L’usage des services en ligne alimente les conversations et divise les équipes.

    Or, nous ne sommes qu’au début de l’histoire : l’Intelligence Artificielle déboule et se cumule à ces deux changements importants. L’utilisation du cloud permet en effet d’envisager l’exploitation de ressources de calculs énormes, avec une capacité de traitement de données colossale, pour en tirer des règles, une logique, un tri. L’IA va à nouveau chambouler le rapport homme/machine et modifier le point d’équilibre.
    IA : de quoi parle-t-on exactement ?

    Un algorithme seul, ce n’est pas de l’IA, malgré ce que de nombreuses sociétés mettent en avant. L’intelligence artificielle intègre en fait différentes technologies : le Machine Learning et le Deep Learning, entre autres.

    Selon Dony Ryanto (source : ‘Machine learning, Deep learning, AI, Big Data, Data Science, Data Analytics’ par Dony Ryanto, Janvier 2019), le Machine Learning (ML) est un champ de l’IA qui utilise des techniques statistiques offrant aux systèmes informatiques une capacité d’apprentissage (c’est-à-dire une amélioration progressive des performances sur une tâche précise), basées sur les données, sans programmation explicite préalable.

    Le Deep Learning (DL) concerne quant à lui un algorithme autonome basé sur un système neuronal, capable de produire des résultats comparables, voire supérieurs à ceux des humains. Il est particulièrement utilisé dans les domaines de la reconnaissance image et voix, la traduction automatisée, l’analyse d’image médicale, les filtres pour réseaux sociaux…
    L’Intelligence Artificielle au service de la vidéo

    Il y a 18 mois, mon équipe a justement débuté l’intégration de l’IA dans Eolementhe, notre plateforme web collaborative permettant aux médias, services marketing et RH de facilement traiter et livrer des vidéos.

    Selon Gartner (source : ‘A Framework for Applying AI in the Entreprise”, Juin 2017):

    “En général, l’IA est mise à profit dans les activités digitales pour : (1) gérer la complexité, (2) effectuer des prédictions, (3) apprendre, (4) agir de façon autonome, (5) avoir l’air de comprendre (6) refléter un objectif très défini ou ciblé.”

    Et dans le domaine de la vidéo, plusieurs cas d’usage peuvent facilement être envisagés dès lors qu’on parle d’apprentissage machine, de prédiction pour gagner du temps dans la détection d’objet, de lieux, de personnes, ou encore de transcription.

    En voici quelques-uns :

    -INDEXATION : bases de documentation & archives

    Les centre d’archives, médiathèques, centre de données multimédia d’organismes de formation ou de grands groupes, d’institutionnels… manipulent et stockent de très nombreuses vidéos, qui ont vocation à être réutilisées pour recréer du contenu sur une thématique donnée. Se pose alors la question de l’indexation de ce contenu sur la base de mots clés ou d’images.

    Quelques exemples : identifier et recenser toutes les personnalités (politiques, sportifs, acteurs…) présentes dans une vidéo. Ou encore identifier des environnements (ville, plage, usine, gare, …), des objets (voiture, vélo,..), permettant de faciliter des recherches pour illustrer un sujet précis (une grève de train par exemple…).

    L’intelligence artificielle ouvre la voie à l’extraction automatique et pertinente de ces données (avec dans ce cas une reconnaissance faciale), pour faciliter la réutilisation par les utilisateurs. Exit l’indexation manuelle, chronophage, coûteuse et source d’erreurs. L’Humain peut désormais se concentrer sur des tâches à plus forte valeur ajoutée.

    - TRI AVANT DIFFUSION

    Autre cas d’usage : la diffusion de contenu sur les chaînes TV, le web, les réseaux sociaux…, avec un tri préalable par l’IA, selon des critères prédéfinis par les spécificités du diffuseur. On pense par exemple à la détection de scènes, de visages, de mots…, pouvant répondre aux problématiques des chaînes thématiques, jeunesse ou aux particularités de certains pays (nudité, alcool…).

    - TRANSCRIPTION ET TRADUCTION POUR SOUS-TITRAGE

    Faire reconnaître certains termes (terminologie métier, mots à proscrire, marques,…) à l’IA, de manière à ce qu’elle les apprenne et les intègre ensuite par elle-même, est un autre champ d’action possible. Le but étant de proposer un service de transcription très pertinent et efficace, pour ensuite générer des sous-titres multilingues de qualité. Les mots issus du sous-titrage peuvent également être utilisés en tant que «tags », pour faciliter l’indexation des médias.

    - SEO, OU AMELIORATION DU REFERENCEMENT WEB

    Dans la même veine, les métadonnées extraites par l’IA peuvent venir enrichir le référencement naturel des vidéos sur les moteurs de recherche (titre, tags, intervenants, transcription…) et permettre une plus grande visibilité.
    Créer une boucle d’apprentissage complémentaire pour bénéficier du meilleur des deux mondes

    C’est l’un des paradoxes de l’intelligence artificielle : elle a besoin de nous pour apprendre. Oubliez le mythe de l’intelligence artificielle toute puissante, dotée d’une conscience et capable de remplacer les humains dans toutes leurs facettes. Sans apprentissage, un outil d’intelligence artificielle est limité.

    Plusieurs acteurs mondiaux travaillent sur l’intelligence artificielle au service de la vidéo : Google, Microsoft, IBM, mais aussi tous les éditeurs spécialisés sur un sujet spécifique (transcription, etc…).

    Sur le marché BtoB, les éditeurs entrainent leurs IA en interne. Il n’y a pas de mutualisation d’apprentissage entre utilisateurs afin de limiter les risques d’erreurs dans les données récupérées. La donnée est fondamentale et doit impérativement être contrôlée (vous connaissez l’expression anglaise « garbage in = garbage out » ?).

    En revanche, certains fournissent un logiciel « vide », charge à vous de l’entraîner selon vos propres besoins. D’ailleurs, de nouvelles technologies émergent pour permettre aux entreprises de développer leurs propres modèles d’apprentissage, sans les compétences (rares) d’experts ou de Data Scientists. L’Auto ML est l’une de ses tendances, permettant de créer des modèles de Machine Learning facilement.

    Chez Videomenthe, avant même d’intégrer l’IA, nous avons fait le choix de combiner l’automatisation des services cloud et les actions humaines, pour assurer à nos clients un résultat rapide et qualitatif.

    Pour aller plus loin, nos équipes travaillent actuellement sur l’intégration de Deep Learning et d’AutoML, mis à la disposition de l’utilisateur, de sorte qu’il puisse améliorer le mode automatique de la plateforme par ses propres données. Pour la transcription par exemple, une boucle d’apprentissage de l’IA est proposée au client, qui va enrichir le dictionnaire de la solution que nous pilotons. Le but ? Que les corrections humaines effectuées par nos utilisateurs viennent enrichir le compte IA de notre plateforme Eolementhe, mettant ainsi en place un cercle vertueux d’amélioration.
    Conclusion

    Démystifions l’intelligence artificielle. L’IA, lorsqu’elle est utilisée de manière pertinente, réfléchie et éthique, offre du temps aux utilisateurs, élimine les tâches fastidieuses et recentre les métiers. C’est le cas dans le domaine de la vidéo, avec une expertise humaine indispensable pour donner de la valeur ajoutée au contenu.

    “10% des entreprises tirant partie de l’IA remettent l’expertise humaine au centre des choses” Forrester Predictions 2019

    Les développements futurs intègreront l’AI de façon native, tout simplement car le buzzword sera devenu un impondérable.

    MURIEL LE BELLAC, CEO de Videomenthe

  • Sous-titrer et traduire vos vidéos ? Comment s’y mettre (partie 2)

    Dans un premier article, « Sous-titrer et traduire vos vidéos ? 4 bonnes raisons de s’y mettre », nous évoquions pourquoi le sous-titrage des vidéos est primordial.
    La suite logique, c’est la mise en œuvre… beaucoup moins évidente !
    Voici l’équation à résoudre : comment retranscrire votre vidéo dans sa langue d’origine, puis la sous-titrer en plusieurs langues rapidement, efficacement et à budget maitrisé ? Et avec un résultat professionnel, cela va sans dire…

    Intéressons-nous aux types de solutions que l’on peut trouver sur le marché, à destination des professionnels.

    1 | LES SOLUTIONS HUMAINES

    Pour le Speech to text, la solution la plus évidente : écouter et retranscrire ce que vous entendez.

    Cela demande énormément de temps et d’efforts : un transcripteur professionnel passe par exemple 5h30 à 8h00 pour transcrire 1h d'audio (en fonction de la qualité du son, du débit de parole, du nombre d’intervenants, du thème…) (source : https://www.transcriptionetweb.com/transcription-audio-ce-quil-faut-savoir/). Sans compter que dans le cas d’une transcription vidéo, il faut bien prendre en compte la synchronisation du texte avec la vidéo, et donc ajuster les timecodes. Autre élément : le cadre de positionnement des sous-titres, qui doit être délimité sur une ou plusieurs lignes pour une lecture correcte.
    Un travail conséquent pour les équipes de post-production, journalistes…

    Une fois votre vidéo retranscrite dans sa langue d’origine, il faut maintenant la traduire dans les langues souhaitées, à partir du fichier de transcription (c’est là que la qualité de la transcription entre en jeu, puisqu’elle sert de base aux traductions !).
    Là encore, la solution humaine est celle qui vient tout de suite en tête : faire appel à un ou plusieurs traducteurs, qui se chargeront de cette mission à partir de la retranscription dans la langue d’origine.

    Ces traducteurs devront à nouveau gérer la problématique des timecodes, qui seront amenés à être ajustés en fonction des langues pour caler texte et image (l’anglais utilise par exemple moins de mots que le français).

    Les avantages d’une intervention humaine ? Évidemment, la précision et la qualité du travail fourni, à la fois en speech-to-text et traduction.
    Les inconvénients principaux ? Le temps, et ce qui en découle naturellement, le budget.

    2 | LES SOLUTIONS AUTOMATISÉES

    Vous trouverez sur le net de nombreux outils proposant la retranscription et/ou la traduction automatisée, allant des solutions grand public aux logiciels les plus professionnels.
    Il est assez tentant de se dire qu’un logiciel va complètement éviter à vos équipes un long travail de transcription et traduction ! Soyons réaliste, les solutions miracles, qui fournissent un résultat de qualité, automatiquement, à pas cher… et bien, à ma connaissance, ça n’existe pas…

    La qualité. C’est justement là-dessus que les solutions automatisées pêchent. Car même les plus performantes d’entre elles ne seront pas en mesure par exemple de contextualiser un texte.
    Ce type d’outils peut cependant fournir une base de travail et faire gagner du temps, mais n’exonère pas de l’intervention humaine pour affiner, corriger et valider le résultat.

    Ce qui nous amène à la troisième solution, qui combine le meilleur des deux mondes.

    3 | LA SOLUTION EOLEMENTHE

    Parce qu’il y avait un manque sur le marché, que rien de satisfaisant n’existait pour créer facilement des workflows automatisés en mode Saas, nous avons innové. Et créé en 2014 Eolementhe©, une solution web qui allie désormais automatisation et actions humaines.

    Eolementhe© est une plateforme collaborative de workflows médias qui permet aux professionnels de l’audiovisuel de créer facilement des workflows, pour traiter et livrer des fichiers conformes, prêts-à-diffuser, tout en facilitant le travail collaboratif, grâce à la possibilité d’introduire des pauses pour des corrections et validations techniques/éditoriales.

    Eolementhe© offre des outils multi-fournisseurs permettant la transcription, la traduction et le sous-titrage multilingue (+ de 70 langues) dans une interface intuitive, à la portée de tous. Et à budget maîtrisé, cela va sans dire.

  • Sous-titrer et traduire vos vidéos ? 4 bonnes raisons de s’y mettre (partie 1)

    Le son est une composante essentielle de la vidéo. Paroles et musique renforcent la portée informative et émotionnelle de la vidéo, que ce soit dans le corporate, les médias d’informations, la publicité… partout en fait.

    Pourtant, de nombreuses statistiques démontrent que le son est devenu intrusif pour beaucoup d’utilisateurs (j’en fais partie, pas vous ?). 85% des vidéos Facebook sont par exemple regardées sans le son (source : Digiday). Ces vidéos « muettes » règnent sur Facebook, tout simplement car le réseau social a généralisé en 2017 l’autoplay, la lecture automatique des vidéos de votre fil d’actualité… sans le son.

    Les navigateurs, comme Chrome par exemple, mettent également en place des garde-fous pour empêcher les vidéos de se lancer automatiquement avec le son (avouez, cela vous est déjà arrivé : vous êtes dans un endroit public et une vidéo se lance avec le son sans que vous vous y attendiez ? Résultat, vous fermez rapidement la page. Effet désastreux pour le média ou la marque en question !).

    Dans ce contexte, le sous-titrage des vidéos devient indispensable pour prendre la parole… en silence. Tour d’horizon des bonnes raisons de s’y mettre.

    1/ L’accessibilité pour un public sourds et malentendants

    Clients, collaborateurs, partenaires…, c’est une évidence, les sourds et malentendants sont les premiers intéressés par le sous-titrage, par nécessité.

    2/ Vous n’avez plus le choix, c’est indispensable pour votre stratégie de video marketing…

    En 2019, la vidéo publiée sur les réseaux sociaux et internet est forcément sous-titrée.
    A l’ère de la mobilité, la vidéo se consomme partout, sur tous les devices. L’utilisateur, professionnel ou non, veut pouvoir visionner du contenu, même s’il n’est pas dans la position de pouvoir l’écouter (transports en commun, open space, salles d’attente, conférence…). C’est là que le sous-titrage devient primordial, pour lui permettre de consulter votre contenu sereinement, sur mobile, tablette et laptop.

    Netflix, par exemple, l’a bien compris : grâce à un mélange habile de sous titres et effets visuels, la marque a réussi à créer des bandes annonces percutantes, sans voix et musique, diffusées sur les réseaux sociaux.
    Les marques et médias s’y mettent, en repensant leur processus créatif. Et vous ?

    3/ C’est un premier pas vers l’internationalisation de votre contenu

    Une fois votre vidéo sous-titrée dans sa langue d’origine, la traduction en différentes langues est facilitée. Le fichier de sous-titres vous permet de faire traduire votre vidéo dans les langues et dialectes souhaitées, par un traducteur, un logiciel automatisé ou un mix des deux (nous traiterons ce point dans la seconde partie de cet article).
    Que ce soit dans un objectif de communication externe ou interne, la traduction vous permet d’élargir votre audience à une échelle mondiale (oui oui !). Vous avez des filiales dans différents pays ? Pensez à tous ces événements internes (formation, séminaire…), qui mériteraient d’être diffusés à vos collaborateurs dans leur langue natale, où qu’ils se trouvent.

    4/ Cela permet d’améliorer votre SEO vidéo

    On le sait peu, mais le sous-titrage peut avoir un effet bénéfique sur le référencement naturel de vos vidéos sur internet. Explications :
    • le sous-titrage permet de toucher un public plus large, et donc d’augmenter les vues, critère pris en compte par Google and co pour le ranking des sites,
    • les pages web contenant de la vidéo ont 53 fois plus de chances d’être référencées en première page des recherches Google (c’est Forrester qui le dit !)
    • en ajoutant à votre plateforme (Youtube par ex) votre fichier de sous-titres, vous augmentez la portée des mots-clés contenus dans la vidéo

    En bref, sous-titrer vos vidéos, vous avez tout à y gagner !

    C’est bien beau tout ça, mais comment faire concrètement pour sous-titrer et traduire votre vidéo de manière professionnelle, rapidement et efficacement ? Nous vous donnons des pistes dans un second article, bientôt en ligne ! Restez connectés…
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    Rédigé par Sandrine Hamon


  • Professionnels des médias, comment validez-vous vos fichiers PAD?

    Videomenthe ajoute régulièrement de nouvelles fonctionnalités à Eolementhe, sa plateforme phare, dédiée à la création de workflows, le traitement, la validation, le partage et la livraison de fichiers média.
    La dernière en date inclut la fonction ‘Media Librairie’ et conserve l’extrême facilité d’utilisation d’Eolementhe. Toujours au travers d’une interface conviviale, différents types d’utilisateurs, techniques ou non, peuvent préparer et livrer des fichiers vidéo.

    La ‘Media Librairie’ inclut dans Eolementhe, offre des fonctions basiques pour la préparation de vidéos : sélection d’une vignette, remplissage des métadonnées éditoriales, génération automatique des métadonnées techniques avec la possibilité d’en télécharger le rapport, insertion de trim avec TC in/TC out afin de générer un clip vidéo.

    ‘Content is king’ cette affirmation de Bill Gates date de 1996, et pourtant elle trouve encore écho dans de nombreux secteurs.

    Parlons de notre industrie, qui voit un nombre croissant de fichiers et de formats à traiter, redéfinissant nos méthodes de travail et c’est un fait…
    Créer et livrer des fichiers média d’une qualité irréprochable est un véritable casse-tête à la fois pour les fournisseurs de contenu et les diffuseurs. Rajoutez à cela, la prolifération de spécifications techniques obligatoires liées aux livraisons de fichiers, qui ne facilitent pas non plus la fluidité des opérations de traitement de fichiers.

    Avec des processus de validation chronophages, coûteux et des méthodes d’échanges de fichiers, peu souvent sécurisées, pas si simple la préparation de fichiers… Et nous le savons, la clé du succès consiste à livrer un flux constant de contenus de qualité. Alors –et en référence à un terme à la mode- l’étape de validation doit être ‘agile’ grâce à des nouveaux outils rationalisant la collaboration, et rendant plus rapide et fluide cette étape cruciale en amont de la diffusion vidéo.

    Alors, ne serait-il pas pertinent d’avoir une solution commune permettant à la fois aux fabricants de contenus et aux détenteurs de plateformes de diffusion de valider facilement des fichiers normés ?

    Par exemple, lorsqu’un journaliste est sur le terrain, les opérations de traitement de fichiers sont difficiles à intégrer à leur routine, à cause des contraintes de temps ou des équipements à leur disposition, etc.
    Une des solutions consiste à réaliser l’ingest de la vidéo sur le lieu du reportage, remplir les métadonnées éditoriales élémentaires afin de reprendre le traitement éditorial et technique du fichier plus tard. Ainsi Eolementhe, à travers sa fonctionnalité ‘pause’ permet au journaliste de retour au bureau de reprendre là où il en était.
    Après connexion à Eolementhe, les journalistes cliquent sur l’onglet Media Librairie qui leur permet alors de streamer leur vidéo, extraire une vignette et ajouter des commentaires au timecode près, compléter les métadonnées éditoriales, générer des rapports techniques et éditoriaux et créer des clips vidéo. Une fois cette partie éditoriale terminée, le workflow technique prend le relai, avec par exemple un transcodage, un contrôle qualité, une insertion de sous-titres et enfin une livraison.
    Après quelques clics seulement, la vidéo est préparée et prête à être distribuée sur de multiples plateformes de diffusion.

    Un autre cas d’usage est le processus de validation entre partenaires.
    Prenons l’exemple de la livraison de fichiers vidéo d’une maison de post-production ou production à une chaîne TV. Avant diffusion du PAD, la vidéo doit être approuvée d’un point de vue technique et éditorial par le destinataire. Par conséquence de nombreux échanges de fichiers sont opérés avant d’obtenir une vidéo véritablement estampillée ‘PAD’ (Prêt-A-Diffusé).
    Eolementhe rend cette communication entre partenaires aussi bien internes qu’externes plus facile, fluide et rapide. En effet, la ‘Media Librairie’ permet la validation éditoriale et en parallèle l’Editeur de Workflows, la validation technique. Les partenaires échangent leurs commentaires et demandes via Eolementhe afin que les deux parties arrivent ensemble à une version finale correcte. De plus, des formulaires de métadonnées sont déjà pré-remplis dans Eolementhe afin de permettre aux utilisateurs non techniques de créer également des fichiers techniquement conformes.

    Ainsi, Eolementhe grâce à son interface web, accessible via un navigateur, permet aux utilisateurs de créer des fichiers conformes incluant des métadonnées techniques et éditoriales, traiter, partager, livrer et recevoir des fichiers média. Ainsi cette solution complète réduit considérablement le temps de mise à l’antenne en proposant une plateforme orientée vers la réduction des coûts et du temps.

    Alors, professionnels des médias, à la recherche d’une solution facile-à-utiliser afin de préparer et valider vos fichiers média ? Vous l’avez sans doute trouvé avec Eolementhe … Une seule chose à faire, regarder la démo !

  • Disruption ? Au contraire, notre credo : continuité et fluidité !

    Muriel Le Bellac, Présidente et fondatrice de Videomenthe livre son point de vue sur la disruption...

    Nous vivons dans un monde en constante mutation, c’est un fait. Les progrès technologiques aussi bien dans les domaines informatiques que télécom modifient fortement les schémas traditionnels.
    Notre monde audiovisuel professionnel doit faire face à la dématérialisation des contenus et il nous appartient de revoir les méthodes de travail afin de tirer profit de ces avancées techniques.

    Faut-il pour autant s’alarmer ? Car il s’agit bien de translation de la bande au fichier, de la cassette au disque dur, du convertisseur vidéo au transcodeur de fichiers, de l’oscilloscope à la sonde logicielle, de la diffusion terrestre au flux IP, de la consommation des contenus en mode linéaire vers la relecture ou la vidéo à la demande ou encore de l’écran du téléviseur à l’écran du portable, de la tablette ou du mobile…
    Mais le contenu en lui-même doit toujours passer par les mêmes étapes de captation, de montage, de mise en conformité avant diffusion live, en différé, ou à la demande.

    * Pourquoi parler de disruption ?

    Ne s’agit-il pas simplement d’une fantastique évolution qui nous permet une liberté de consommation de contenus audiovisuels encore inimaginable il y a une vingtaine d’années ? Après tout, la VOD n’est apparue que depuis le début des années 2000…
    Partant de ce point de vue, il a fallu remplacer progressivement les plateformes hardware dédiées traitant des sources analogiques, puis numériques ‘bande de base’, par des serveurs hébergeant des solutions logicielles traitant les flux live IP et les fichiers medias.
    Viennent alors ces formidables ressources mises à disposition par l’arrivée du Cloud et de l’internet très haut débit…
    Quel bonheur pour nos développeurs mais quel stress pour nos équipes techniques craignant la dépossession de leur propre infrastructure locale.
    Une des approches est de considérer dans un premier temps le cloud comme simplement une extension de l’installation sur site, afin de pouvoir gérer les débordements, pics d’activité, sans pour autant sur-dimensionner les infrastructures locales qui tourneraient alors en sous régime la plupart de l’année.

    * Et si nous parlions plutôt de continuité ?

    L’idée vient alors d’utiliser un portail dédié à notre activité exploitant les mêmes outils que ceux utilisés en interne : le cloud pointe son bout de nez dans la continuité et la fluidité.
    Dans le même registre, si nous poussons le raisonnement jusqu’au bout, utilisons ce même portail de création de workflow pour piloter nos propres fermes de calculs en interne , du point de vue de l’utilisateur, seule l’interface et les ressources en global importent, il ne se préoccupe pas de la répartition de charge entre son infrastructure et celle mise à sa disposition dans le cloud. Continuité et fluidité sont notre credo et sont la base d’Eolementhe©
    Nous vivons une période enthousiasmante qui permet de faire reculer nos limites quant au traitement et la mise à disposition de contenus sur de multiples devices, profitons-en pour exploiter chaque solution, chaque méthode éprouvée, et révolutionnaire, de manière progressive et souple pour en tirer le meilleur parti.

    L’approche hybride onPremise / Cloud est sans aucun doute le fondement des nouveaux échanges audiovisuels de demain.
    Le monde du fichier nous permet d’utiliser des ressources techniques bien plus importantes que précédemment et d’entrevoir des passerelles qui peuvent devenir transparentes entre notre écosystème ‘on premise’ et le cloud.

    ‘Adapt or Die’, slogan de la société pour laquelle j’ai travaillé au début de mon parcours professionnel visant le passage de la video SD à la HD dans les années 90, a encore une fois tout son sens aujourd’hui : les réseaux télécom et le cloud nous tendent les bras pour nous permettre une diffusion massive sur de multiples supports, et représentent une boite à outils formidable pour développer notre créativité, et proposer de nouvelles offres dans notre milieu attractif des medias.

    Alors arrêtons la disruptivité et allons vers la fluidité des échanges et la richesse des contenus !


  • Episode 2 ! Project Management 3.0

    Suite de l'article!
    Vous n'avez pas encore lu le premier? Il suit celui-ci!

    Gérer un projet avec Github
    L’interface de Github est simple et propose tous les outils nécessaires pour gérer un projet. De la gestion des ressources à la gestion du code en passant par la planification des sprints, il n’y a pas besoin d’outils supplémentaires.

    La gestion d’équipe devient simple
    Il est très simple de créer des équipes, d’ajouter des développeurs et de les assigner à un ou plusieurs projets.
    Les issues pour tout faire
    Une issue est comme un ticket pouvant contenir des fonctionnalités, des bugs, des améliorations, des questions…

    Github issues
    • Une issue peut avoir des tags : feature, bug, improvement, design, question…
    • Une issue peut être assignée à un ou plusieurs membres de l’équipe.
    • Une issue possède une description et tout le monde peut en discuter, ajouter des commentaires, poser des questions...
    Des milestones pour chaque sprint

    Github milestones
    On peut créer des étapes appelées milestones qui représentent des sprints. Chaque sprint a une date de début et une date de fin et ils contiennent une liste d’issues à réaliser. Le pourcentage d’avancement se met à jour automatiquement en fonction des issues fermées.
    Le tableau Kanban pour une vision globale

    Kanban board
    Il permet d’organiser le sprint, de voir rapidement les tâches qui sont en cours, celles qui sont terminées et de savoir qui travaille sur quoi.
    Readme et Wiki pour tout documenter
    Le readme d’un projet donne toutes les informations importantes avant de commencer. Il permet de savoir par où débuter et donne une idée assez précise du fonctionnement global. Le wiki permet d’aller un peu plus dans les détails.
    Les graphiques pour analyser

    Ils permettent d’avoir une vision globale de l’activité sur chaque projet avec entre autres :
    • Les contributions par développeur.
    • La fréquence de code par jour/semaine/mois.
    • La carte des commits par branche.
    Les pull-requests pour conserver un code propre

    Grâce aux pull-requests, chaque développeur travaille sur sa propre version du code et ne risque pas de casser la branche master qui contient le code de production. Ainsi, après avoir bien testé son code, le développeur envoie une demande à la personne qui gère le dossier principal pour ajouter ses modifications. Le code est ensuite analysé automatiquement puis à la main avant d’être ajouté ou refusé.
    La recherche dans tout le projet

    Le champ de recherche permet de chercher un terme dans tout le projet. Il est possible de filtrer par issues, tags, commits, code, wiki…
    N’utiliser qu’un seul outil pour tous les aspects d’un projet est un réel avantage. Github propose peu de fonctionnalités mais l’essentiel est là et tout fonctionne parfaitement.
    ________________________________________
    Conclusion? C'est simple :
    • Utilisez Github pour gérer vos projets.
    • Utilisez les sprints Scrum!


  • Project Management 3.0 - Episode 1 by Rémi!

    1. La méthode classique
    Elle consiste à analyser les besoins, définir un produit à travers un cahier des charges exhaustif, concevoir le produit, le développer et le tester. Un projet peut donc durer entre plusieurs mois et plusieurs années. Le chef de projet doit définir des jalons pour chacune des phases. Les phases d’étude et d’analyse restent totalement théoriques jusqu’à ce que les développeurs se heurtent à certains problèmes que personne n’avait pu anticiper. Le temps de développement d’un projet est donc particulièrement imprévisible et dépasse souvent la durée et/ou le budget initialement prévus.

    2. Les méthodes agiles
    Ces méthodes ont débuté en 2001 aux États-Unis suite au constat du nombre d’échecs croissant de projets de développement. Une équipe d’experts s’est donc réunie et a rédigé un manifeste décrivant l’attitude à adopter pour mieux s’adapter au changement et ainsi mieux répondre aux attentes des clients.
    Le principe de ces méthodes est de découper le projet en plusieurs itérations qui définissent chacune des fonctionnalités composant le produit final. Il y a plusieurs avantages à travailler sur des mini projets plutôt que sur un gros projet :
    • Les développeurs n’ont plus cette impression de ne pas avancer.
    • Les clients participent régulièrement aux phases de tests de chaque fonctionnalité et donnent leur avis au fur et à mesure).
    • Un cercle vertueux se met en place.


    La méthode Scrum

    La méthodologie Scrum
    Scrum est la plus populaire des méthodes Agile. Elle consiste à définir toutes les fonctionnalités de l’application dans un backlog. L’équipe de développement se réunit toutes les 2 ou 4 semaines pour définir les fonctionnalités qu’elle va implémenter pendant les 2 ou 4 semaines suivantes. Le cycle se répète jusqu’à ce que le backlog soit vide. On appelle ces itérations des sprints. Une fois un sprint terminé, on debrieffe et on recommence avec de nouvelles fonctionnalités.
    Je trouve cette méthode valable si on enlève toutes les réunions qu’elle engendre. En effet, voici une liste de toutes les fois où l’équipe doit se réunir pour discuter :
    • Sprint planning : c’est là où on définit les priorités pour le sprint à venir (prévoir une demi-journée par sprint)
    • Daily scrum : tous les matins, on se réunit quelques minutes pour que chacun parle de ce qu’il a fait la veille, des difficultés rencontrées et de ce qu’il va faire aujourd’hui. En théorie, elle ne doit durer que 15 minutes, mais il suffit qu’une personne de l’équipe ait tendance à parler un peu trop et votre matinée est déjà presque terminée.
    • Backlog refinement : ici on estime la durée de chaque tâche. Cette durée est estimée en points. Donc en plus d’être totalement arbitraire et incompréhensible (1 point = combien d’heures ?), le temps passé à estimer la fonctionnalité aurait souvent suffi à la développer (prévoir une demi-journée par sprint).
    • Sprint review : c’est le moment où on fait le point sur le sprint que l’on vient de terminer. Conclusion : on se rend souvent compte que le nombre de tâches prévu était trop important, et on s’organise pour que le sprint suivant soit parfait ! (le sprint suivant se passe en réalité aussi mal que le précédent et en plus il fautprévoir une demi-journée par sprint).
    Toutes ces réunions sont chronophages. En moyenne,une équipe de 4 développeurs perd “10 jours hommes” en réunion toutes les deux semaines.
    Le terme agile ne veut plus rien dire. En théorie, l’équipe devrait pouvoir s’adapter immédiatement aux changements. J’ai malheureusement assisté à des réunions où le chef de projet ne pouvait pas ajouter une petite tâche au sprint en cours car cela “allait à l’encontre de la méthodologie Scrum”.
    Pour conclure, les sprints et les itérations rapides proposés par la méthode Scrum sont une réelle évolution dans la gestion de projets. En revanche, le trop grand nombre de réunions et le manque d’adaptabilité réduisent les bénéfices de cette méthode.

    Dans le prochain article je vous parlerai de GitHub!